Des cents artères, des milles veines les médianes que voici se sont arrêtées et avec elles les extrémités ont cessé.

Il y a de l'eau dans ma boucheet mes lèvres retiennent des flots.

Voici ton âme, voici tes richesses, voici ta vertu.Tu délivres la semence de ton membre.

Je veux visiterune femme étrangère.Je veux deviner des énigmesdans l'homme.Je délie les courroies de mes bottes,je cherche dans l'homme etje cherche dans la femme,je fais disparaître les rides des femmes.

Déjà ton âme se fane,Elle devient bleue.

Les branches de la nuit tombèrent,coupant mes plumes comme je passais.

Laisser seulementla trace de mes pasdans tes paragesme peine beaucoup

J'ai en main les avirons.Je ne puis revenir en arrière.Je suis déjà en avant.

Arrête toi. Lève la tête. Regarde par la fenêtre. Respire.

Puis à un moment tu arrêtes de chercher le bonheur, tout simplement parce-que tu te rends compte qu'il était juste sous tes yeux depuis le début